Dans Cryptes & Acier, les aventuriers évoluent dans un monde de Sword and Sorcery. C’est à dire un monde antique, violent et brutal. Un âge ancien et tumultueux, rongé par la décadence, parsemé de ruine de cités oubliées en antédiluviennes, de reines envoûtantes, de races inhumaines et de sorciers cruels.
Les héros sont des hommes et des femmes violents, à la moralité douteuse, tournés vers l’action, souvent en marge de la société, et sans autres motivations que de servir leurs propres intérêts. Sans le sou, ils se retrouvent à servir des nobles décadents et corrompus qui les trahiront à un moment ou à un autre.
Ils évoluent dans des endroits crasseux et sordides, des endroits sombres et inquiétants où l’enjeu n’est autre que de sauver sa peau, ou une beauté sulfureuse de créatures déviantes et mortelles.
Dans Cryptes & Acier, la magie est rare et souvent mauvaise. Les sorciers, pour acquérir leurs pouvoirs, doivent au travers de sacrifices et autres rituels abominables pactiser avec des entités supérieures, immondes et malveillantes. Ces pactes ne sont jamais sans conséquence sur la santé mentale du sorcier, qui devient de plus en plus perverti. Les sorciers rêvent de domination et l’attrait de l’indicible ou l’étude de leur art est très fort pour eux. Aussi, imposent-ils leurs lois par la terreur ou derrière le masque de l’intimidation et de la conspiration, manipulant les rois ou les puissants comme des pantins.
Quant aux dieux, il y en a une multitude, adorés sous divers noms et diverses formes selon les contrées. Toutes ces divinités, bonnes ou mauvaise, sont insondables et agissent quand bon leur semble. Mais une seule chose est acquise pour l’homme, c’est qu’il n’est sur terre que pour servir ces déités.
Les démons, bien moins puissant, quant à eux ne sont que des entités horribles et monstrueuses incarnées sur terre et adorés de tribus primitives ou de sectes secrètes.
Le terme Sword and Sorcery fût inventé par l’écrivain Fritz Leiber en réponse à une lettre de Michael Moorcock pour définir les écrits de Robert E. Howard le père de Conan le barbare. Pour résumer c’est un genre littéraire bien plus sombre et violent que l’Heroic Fantasy.
